Reconnaître un mur porteur, vous sera facile même si vous n’êtes pas un grand bricoleur. Suivez ces 5 conseils et astuces pour assurer vos premiers diagnostics, et ne pas entraîner de risque sur l’ensemble de votre construction.
Les 5 points essentiels pour reconnaître un mur porteur
– L’emplacement : C’est le premier élément qui rendra l’identification facile. Si c’est un mur de façade, ou qu’il est placé au centre de votre maison, il est en principe un mur porteur. Cependant, il se peut que le mur au centre soit juste un mur de séparation, s’il a été construit ultérieurement à la construction de la maison. Ainsi, faites toujours en sorte de combiner les caractéristiques pour avoir une assurance sur votre diagnostique.
– La sonorité : Vous pouvez reconnaître la caractéristique du mur, par le son qu’il sort lorsque vous tapez dessus. Lorsqu’il y a un vide ou qu’il sonne creux, c’est un mur de séparation. Par contre, si vous sentez une plus grande densité et qu’il sonne plein, c’est un mur porteur.
– L’épaisseur : un mur porteur est en principe, d’une épaisseur de plus ou égale à 15 cm. Cette caractéristique est surtout valable pour les maisons neuves, car les constructions actuelles ne prévoient pas de murs très épais. Cependant, vous devez également vérifier les autres caractéristiques, car les simples cloisons ou murs de séparation peuvent aussi être épais, et cela peut vous mener à un faux diagnostic.
– Les poutres : Lorsqu’il y a des poutres apparentes qui s’appuient, ou qui sont reliés entre des murs, elles sont en principe, porteuses avec ces murs. Elles serviront à seconder les murs en répartissant les poids, mais les murs sont les principaux porteurs.
– Les plans de votre maison : Si vous disposez encore de vos plans de constructions, il vous suffira juste de rechercher les lignes et traçages épaisses pour reconnaitre l’ensemble de vos murs porteurs. En effet, les murs porteurs ou murs principaux sont généralement tracés de manière différente, et apparaissent très clairement dans le plan de construction. Par exemple, s’ils sont de lignes épaisses, les murs non porteurs sont de lignes fines ou pointillés. Aussi, si ces murs de séparation sont en lignes noires, les murs porteurs peuvent être de couleur rouge pour apparaitre clairement.
Les risques d’un faux diagnostique
Si vous décidez de carrément démolir un mur, le plus sûr sera de toujours faire appel à un professionnel. En effet, si vous vous trompez de diagnostic, le risque sera véritablement l’effondrement, ou la déstabilisation de la structure entière, ou encore l’apparition de fissures, qui pourront également mener à l’effondrement.
Les risques augmenteront lorsque vous habitez dans un appartement, ou que votre maison soit construite à proximité d’un voisin. L’abattement d’un mur porteur dans un appartement peut entraîner l’effondrement du bâtiment en entier. Ainsi, dans les deux cas susmentionnés, vous vous exposerez à des poursuites judiciaires. L’étendue des peines et de la réparation civile, dépondront des dégâts occasionnés par la démolition du mur, et des préjudices subis par vos voisins.